DROGUES ET ALCOOL

Drogues n,f. : Substance psychotrope naturelle ou synthétique, généralement nuisible pour la santé, susceptible de provoquer une toxicomanie, et consommée en dehors d’une prescription médicale.

Statistiques : En 2014-2015, au Québec, 16,7 % des personnes de 15 ans et plus ont consommé de la drogue au cours de 12 derniers mois. Le groupe d’âge de 15 à 24 ans présente la plus forte proportion de personnes qui consomment de la drogue.

Les drogues sont classées dans cinq grandes familles: les dépresseurs, les stimulants, les perturbateurs, les médicaments psychoactifs ainsi que les stéroïdes anabolisants.

Les dépresseurs sont une catégorie de substances qui ralentit le système nerveux central de l’être humain. Il diminue le niveau d’éveil chez la personne ce qui peut l’amener à être moins consciente de son environnement. Certaines drogues de cette catégorie peuvent déformer les perceptions chez la personne qui en consomme. Plusieurs consommations font partie de cette catégorie, soit l’alcool, les médicaments anxiolytiques, les opiacés, le GHB, les substances volatiles et les anesthésiques généraux. 

Les stimulants sont une catégorie de substance qui stimule le système nerveux central chez l’être humain. Cela amène de l’excitation ainsi que de l’agitation chez la personne. Dans cette famille, il y a plusieurs substances tel que la cocaïne et l’amphétamine. D’autres stimulants mineurs sont la caféine et la nicotine.

Les perturbateurs, aussi appelés hallucinogènes, sont une catégorie de substance qui perturbe les fonctions psychiques chez l’humain. Cela a pour effet de créer des hallucinations, altérer les fonctions cérébrales, les perceptions, l’humeur et le processus cognitif chez la personne qui en consomme. Cette catégorie rassemble les substances tel que le cannabis, le LSD, la kétamine, la MDMA (ou ecstasy), le PCP et les champignons magiques.

D’ordre général, les gens qui consomment ont tendance à prendre une substance complémentaire à l’effet recherché. Par exemple, quelqu’un à la recherche de sensation forte pourrait prendre des stimulants tandis que la personne anxieuse pourrait prendre des dépresseurs pour se calmer.

Vous êtes curieux?

Nous vous proposons quelques liens et lectures afin d’en apprendre davantage sur le sujet. De plus, visitez nos services afin de voir nos ateliers en lien avec cette thématique. Vous êtes parent ? Nous avons des informations spécialement préparées pour vous.

Liens utiles

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Section parents

Cette section aura bientôt des conseils spécifiques au thème de cette page. En attendant, prenez un moment pour lire ces conseils généraux sur la communication Parents/Enfants.

 

Être parent d’un adolescent…
L’adolescence n’est pas toujours une période facile autant pour les adolescents eux-mêmes que pour leurs parents. Il est possible que vous ayez des craintes ou des peurs pour votre enfant qui grandit, qui fait peut-être des expériences ou qui consomme de façon régulière.

Plusieurs sources d’inquiétudes pour les parents peuvent survenir au cours des années, comme le passage du primaire au secondaire, le début des relations sexuelles, l’exploration de la consommation ou le goût de vivre des sensations fortes.

Si vous vous sentez dépassé par les événements, n’hésitez pas à demander de l’aide à un professionnel, que ce soit pour parler avec l’éducateur qui suit votre enfant ou à un intervenant du CLSC. Ces derniers seront en mesure de vous aider à trouver des façons adéquates pour suivre l’évolution de votre jeune et pour l’accompagner dans son développement, sans vous oublier, comme personne, comme parent, dans tout ce processus.

Vous pouvez également lire nos quelques conseils rapides afin de vous aider à faire face aux diverses situations.

  • Ouvrir le dialogue
    Bien qu’il ne soit pas toujours évident d’entrer en contact réel avec son adolescent, il est important de lui manifester votre intérêt pour lui et pour ce qu’il vit. De cette façon, il sentira de l’ouverture de votre côté. Il vous parlera plus facilement s’il a envie de se confier. De plus, lorsque vous lui parlez, affirmez votre opinion sans pour autant juger la sienne ni condamner ses comportements. Faites-lui part de vos inquiétudes, sans lui faire de reproches.
  • Établir des règles
    L’adolescence est une période d’exploration et de quête d’autonomie. Cela ne veut pas dire qu’il faut abolir toutes les règles. Pour que tous les membres de la famille se sentent bien, il doit y avoir des règles et elles doivent être appliquées. Convenez des règles avec votre enfant et des conséquences en cas de bris de celles-ci. Il se sentira impliqué dans le fonctionnement de la maisonnée et dans son éducation.
  • Être attentif aux changements d’attitudes et de comportements
    Quand les attitudes et les comportements d’un enfant ou d’un adolescent changent rapidement, on peut se douter que quelque chose ne va pas. Lui parler calmement en lui reflétant son comportement des derniers jours pourrait le pousser à s’ouvrir.
  • Incitez votre jeune à utiliser les ressources disponibles
    Il est possible que votre jeune n’ait pas envie de se confier à vous. Vous pouvez toutefois lui mentionner qu’il existe d’autres ressources qu’il pourrait consulter, par exemple l’intervenant de son école, un autre adulte de confiance ou encore les lignes d’écoute. Vous pouvez également lui suggérer quelques sites web fiables, où l’information est juste et pertinente (voir la section Liens utiles).

Nous vous suggérons aussi de lire nos Capsules Parents qui paraissent plusieurs fois par année dans le journal Le Clairon de Saint-Hyacinthe et que vous pouvez retrouver dans notre fil d’actualité.

Ateliers scolaires

Secondaire

Sexe, drogues et rock and roll

Public cible : Secondaire 5

Durée : 75 minutes (1 période)

Objectif : Identifier les impacts de la consommation sur les relations intimes.

Descriptif : L’atelier permet aux jeunes d’aborder les impacts de la consommation sur leur jugement, le consentement, la prise de risque lors de relations intimes. Nous survolons les types de drogues et les effets possibles en contexte d’intimité. L’atelier est agrémenté de mises en situation et d’un exercice pratique.

À noter, cet atelier répond à certains éléments du contenu obligatoire en éducation à la sexualité: l’intention éducative 1 : Évaluer les risques d’ITSS et de grossesse associée à divers contextes de la vie sexuelle active. Couvre le point 1.1 : Contexte des relations sexuelles.

Fêtez sans perdre la tête

Public cible: Secondaire 5

Objectif:  Sensibiliser à la conduite avec les facultés affaiblies.

Durée: 75 minutes (1 période)

Descriptif:  Un équipe de professionnels composée de la Sûreté du Québec, Justice Alternative, Satellite et le milieu scolaire offre aux finissant-e-s un atelier sur la consommation responsable. Nous profitons de l’occasion pour démystifier les mythes et relever les conséquences réelles de la conduite avec les facultés affaiblies. Plusieurs  alternatives leurs seront proposés pour rentrer à la maison de façon sécuritaire.

450 888 -2572

Appelez-nous pour plus d’information

515, avenue Robert

saint-Hyacinthe Qc J2S 4L7

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